Démêlons les types de crises et les soins pour chacune
Comme la plupart des gens ignorent les premiers soins à apporter à une personne en état de crise, voici quoi faire et quoi ne pas faire selon la crise. Ignorer ces consignes peut s’avérer dangereux, puisque les gens ont tendance à en faire trop ou pas du tout.
Points à retenir pour chaque type de crise :
La crise tonicoclonique (grand mal) :
C’est la version la plus spectaculaire
Puisqu’elle est accompagnée de perte de conscience, d’une chute et de convulsions des membres ;
Durée moyenne d’une crise : 2 à 5 minutes.
Quoi faire face à cette crise
Ne rien insérer entre les dents de la personne en crise. Elle ne peut pas avaler sa langue. On risque plutôt de lui endommager les dents et les gencives.
Rester calme et rassurer la personne en crise et les témoins.
Éloigner tout objet dangereux, enlever les lunettes et desserrer le col ou les vêtements.
Ne pas retenir la personne ou la déplacer.
Ne pas paniquer si la personne semble ne plus respirer.
Tourner la personne sur le côté pour qu’elle puisse mieux respirer. Placer un objet mou sous sa tête, tels un vêtement, une couverture etc.
Ne demander du secours que si la crise dure plus de 5 minutes ou s’il y a enchaînement de crises.
Lorsque la personne reprend connaissance, lui parler doucement, la rassurer, la laisser se reposer quelques instants et lui offrir d’appeler un parent ou ami(e).
L’absence (petit mal) :
Se déclenche surtout pendant l’enfance entre 5 et 10 ans.
Elle se caractérise par une perte de contact avec son environnement sous forme d’un regard fixe (comme si dans la lune) ou un clignotement des paupières.
La personne conserve son tonus musculaire.
Durée moyenne d’une crise : 5 à 30 secondes.
Quoi faire face à cette crise
Aucun premier soin n’est nécessaire.
La crise partielle complexe secondairement généralisée :
Caractérisé par une perte de conscience plus ou moins profonde avec son environnement.
Il y a une possibilité de faire des mouvements répétitifs involontaires (agiter ses doigts, marcher sans but, mâchonner, etc) et de n’avoir aucun souvenir de ces événements.
Il y a possibilité que l’individu soit confus ou s’endorme une fois la crise terminée.
Durée moyenne d’une crise : 2 à 5 minutes.
Quoi faire face à cette crise
Ne pas retenir la personne.
Éloigner tout objet pointu ou chaud.
Si la personne marche sans but précis, demeurer près d’elle et lui parler.
La crise partielle simple :
Elle est souvent caractérisée par la convulsion d’un seul membre ou des hallucinations olfactives, visuelles ou gustatives ou manifester une émotion inexpliquée
Il n’y a pas de perte de conscience.
Quoi faire face à cette crise
Aucun premier soin n’est nécessaire.
Les crises myoclonique, atonique et tonique :
La crise myoclonique : secousses des muscles, mouvements soudains et agités. Ne provoque pas de confusion.
La crise atonique : à cause d’une perte du tonus musculaire, l’individu s’effondre et reprend connaissance quelques secondes après et est capable de se relever et de marcher.
La crise tonique : l’individu s'évanouit et son corps se raidit. Il reprend connaissance habituellement en moins de 30 secondes.
Quoi faire face à cette crise
Il suffit de garder l’environnement sécuritaire et de rassurer la personne lorsqu’elle reprend connaissance.
Les crises généralisées (32,1 %) :
La décharge électrique excessive se diffuse partout dans le cerveau et entraîne une perte de conscience.
Les crises partielles (67,9 %) :
La décharge électrique excessive est limitée à une région du cerveau (ex : le lobe temporal gauche) ce qui permet dans certains cas à l’individu de rester conscient (crise partielle simple), mais peut aussi faire perdre conscience (crise partielle complexe).
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Ce qui peut déclencher une crise
Quels sont les facteurs pouvant déclencher une crise ?
- L’alcool
- Le stress
- Les maladies générales
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- Le sevrage de certains médicaments (incluant les anticonvulsivants)
- La fièvre excessive
- Le manque de sommeil
- Une tumeur et cancer
Difficultés d’adaptation
Quoi observer chez un proche épileptique pour soupçonner une difficulté d’adaptation.